Il pousse plus de choses dans un jardin que n’en sème le jardinier…

Chroniques d’un jardin de roses anciennes
3518
post-template-default,single,single-post,postid-3518,single-format-standard,stockholm-core-1.1,select-child-theme-ver-5.1.8.1601593428,select-theme-ver-5.1.8,ajax_fade,page_not_loaded,side_area_over_content,wpb-js-composer js-comp-ver-7.0,vc_responsive

Chroniques d’un jardin de roses anciennes

Chroniques d’un jardin de roses anciennes

« Les rosiers grimpants ou sarmenteux, plantés au début sans plan établi, suivant mes trouvailles plutôt rares et laborieuses, devaient se fondre dans des camaïeux de couleur : crème, rose frais, jaune tendre, rose abricoté, avec un ou deux prunes au milieu pour réveiller le tout. À plusieurs reprises, des erreurs d’étiquette ou un port trop raide m’obligèrent à en déménager. Ainsi « Alister Stella Gray » s’avéra au bout de deux ans n’être qu’un imposteur d’un jaune criard ; pire, il ne sentait rien. À l’automne suivant l’inconnu disparaissait ».

Dans ce jardin, ne vous attendez pas à trouver des rosiers savamment taillés accompagnés de leurs étiquettes, les uns à la suite des autres, juste organisés pour le plaisir intellectuel de quelques humains un brin collectionneurs. C’est en effet tout le contraire : les rosiers parmi les grimpeurs utilisent d’autres espèces végétales pour se hisser à leurs sommets et partager leurs floraisons exubérantes avec des arbres plus discrets… Car il est facile pour un rosier d’émerveiller les foules, mais il est plus difficile pour celui-ci de les séduire par sa subtilité, et son intégration dans le jardin au même titre que tout autre végétal !

Pour comprendre ce jardin, il faut remonter plus de cinquante ans en arrière… Quel avenir donner à la maison de famille et son parc lorsque l’on est une toute jeune femme ? Comment imaginer que la rencontre avec un jardin allait, petit à petit, faire naitre une passion qui aura été le fil conducteur d’une vie ? Aujourd’hui, après de nombreux voyages à travers le monde, après de multiples rencontres avec des passionnés, le jardin de La Bonne Maison réunit plus de 800 variétés de roses anciennes qui voient leur floraison se succéder, du début du mois d’avril jusqu’aux premières gelées.

 

Vous l’aurez compris, vous plonger dans ce livre, c’est rentrer dans l’intimité d’une femme et de son jardin.

Notre conseil : ne manquez ce jardin pour rien au monde avant de lire les chroniques d’Odile Masquelier… puis retournez encore et encore dans ce lieux, saison après saison pour vous imprégner des parfums de son histoire !

Odile Masquelier

La Bonne Maison – Chroniques d’un jardin de roses anciennes

Éditions Arthaud Poche

240 pages

No Comments

Post a Comment